Monsieur le Président de la Métropole,
Mesdames, Messieurs, cher(e)s collègues,
Peut-être s’agit-il de l’ultime fois où nous débattrons des emprunts toxiques de notre collectivité. Peut-être certains voudront quand même en parler lors du Conseil de juin.
Car oui, grâce à cette transaction, que certains d’entre vous décrient, nous sommes sortis de l’ornière que constituaient, pour notre action, ces emprunts toxiques.
Oui nous sommes sortis de cette difficulté inédite causée par des emprunts massifs devenus incontrôlables.
Alors il est toujours possible de critiquer le coût de cette sortie, de se plaindre avec des mots forts comme renoncement, comme rançon, comme capitulation. Plus c’est fort, plus ça semble faire plaisir. Mais ce n’est pas l’indignation qui a permis de se sortir de ces emprunts, c’est l’action.
Nous, élus socialistes et républicains métropolitains, préférons nous tourner vers le futur plutôt que sur le passé :
- Aujourd’hui, grâce à cette transaction, nous avons une dette restructurée, sécurisée à 100%, avec un taux d’endettement moyen de près de 2% et des frais financiers annuels maîtrisés.
- Aujourd’hui nous ne somme plus tributaires des banques, ni du cours du Franc suisse.
- Aujourd’hui nous sommes maîtres de notre destin. La gestion de notre institution est redevenue de notre pleine et entière responsabilité.